Il était une fois... l'Espace "Du côté d'Andromède" | |
Article épuisé | CATEGORIE : Film 16 mm TYPE DE FILM : Animation METRAGE : 300 mètres Épisode de 1982 issu de la mythique série animée de science-fiction créée par Albert Barillé avec les voix de Roger Carel, Annie Balestra, Vincent Ropion, Alain Dorval et Bernard Tiphaine. L'histoire raconte l'affrontement de plusieurs grandes puissances galactiques (la Confédération d'Oméga, dont la Terre est membre, la république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux, le Grand Ordinateur, sorte d'ordinateur super-puissant, à la tête d'une armée de robots) avec, en toile de fond, la rencontre d'une civilisation d'êtres super-puissants : Les Humanoïdes. Le fil de l'histoire suit les aventures d'une jeune femme surnommée Psi et de son compagnon prénommé Pierrot, lui-même fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette qui sont également des personnages centraux. Dans cet épisode : Les effectifs de la police stellaire restent sur leur garde. De nombreux vaisseaux patrouillent près de la frontière avec Andromède. Pierrot et Psi, accompagnés de Métro, visitent une à une les différentes planètes de leur secteur. Au passage d'un amas, ils passent au travers d'un orage gravitationnel et s'écrasent sur une planète désertique. Bien que souvent inédit, le scénario de plusieurs épisodes adapte en fait des éléments de la mythologie grecque. Contrairement à de nombreuses séries de cette époque, "Il était une fois... l'Espace" est de conception essentiellement européenne, et apporte un très grand soin au graphisme, à l'exactitude scientifique (nom des constellations et des étoiles, positions et aspect respectifs des planètes du système solaire, etc) ainsi qu'aux musiques d'ambiance, créées par le célèbre compositeur Michel Legrand et exécutées par un orchestre symphonique. Autre différence fondamentale avec de nombreuses séries animées américaines ou japonaises de l'époque, la violence y est quasiment absente, les héros utilisant le plus souvent des armes paralysantes, et non leurs rayons laser désintégrateurs. La série affiche de plus un féminisme assez affirmé, puisque la chef suprême du camp des "bons" est une femme, la présidente Pierrette, et que les héros principaux que l'on suit dans une mission nouvelle à chaque épisode sont une équipe "paritaire" formée d'un jeune homme et d'une jeune femme. Ces éléments contribuent à en faire une série perçue comme "haut de gamme", régulièrement rediffusée jusqu'à nos jours. | REF. : 13045